Autour d’un grand val,
Au sommet des montagnes,
Un groupe de grands oiseaux noirs regardent l’entourage.
Là-dessous, ils observent le défilé lugubre
Où les gens marchent sans destination.
Ils sont déjà fatigués, comme proies presque mortes, fantômes vivants.
Quelque chose contrôle leurs pensées et leurs espoirs,
Comme petites fils liés à leurs têtes.
Ils sont tous convaincus qu’ils doivent rendre obéissance à ces vautours.
Ils ne sont même pas capables de les faire face,
Car ils sont les Élus. Ils ont du pouvoir et de l’argent.
Entre eux, les vautours savent qu’ils sont la racaille.
Ils ne se respectent que par l’intérêt.
Volant sur la foule d’imbéciles et des vermines moraux on trouve les aigles.
Aussi connues par la justice et les institutions,
Elles ont semé la zizanie partout.
Même les vautours ont commencé à méfier de ses semblables.
Tous ont commencé à se débattre.
Les grands cris remplissaient le vide, le silence absolu – avant le signe d’ordre et obéissance indiscutables.
La foule se divisait – toujours accompagnée par les fils invisibles – ce qui amusait leurs conducteurs.
Ils se riaient des attaques inattendues, et voyaient
Que, comme prévu par l’Évangile – encore que par une raison diverse - , les fils se lançaient contre leurs pères, les filles contre leurs mères.
Les attaques étaient à la fois plus fortes,
Cependant, ils n’ont pas agréé que leurs besoins étaient les mêmes.
Alors que les vautours se désespéraient, les aigles commençaient à agir.
Elles ont montré à la foule qu’elle a été trompée.
Car les aigles défendaient les imbéciles, ils ont été aussi embêtés par la lumière qui se projetait arrière d’elles.
Ils ont pensé que la lumière devenait des aigles, autant qu’elle venait du soleil.
Elles utilisaient avec sagesse ce qu’elles ont entendu contre les vautours.
Même cette croyance du peuple leurs soutenait.
Avec leur expertise en détourner la vérité et par son esprit corporatif,
Les vautours se sont rajoutés pour lutter contre les aigles
Pour nier leurs accusations, pour choisir un leader plus captivant, d’autre élu
Qui saurait comment parler les choses pour contrôler les deux côtés de cette désordre.
Néanmoins, les aigles insistent.
La bataille continue encore…
Loin de là, un autre oiseau observe tout.
Il flotte sur les grands courants d’air qui soufflent vers les côtes.
Rien le touche. Il fait peur car il hante aussi les tempêtes
Il a des ailles géantes l'Albatroz, prince des nuées.
Frederico Ferreira
Où termine-t-il le rêve et commence-t-elle la réalité ? Dans le réalisme fantastique de la vie, nous ne sommes pas seulement la conscience, nous ne sommes pas seulement le cœur. C’est à travers de l’objectivité de la lumière ou de la tridimensionnalité de l’espace que nous interagissons avec le monde et cela nous provoque différentes aspirations, sentiments, répéres, désirs et, pourquoi pas, rêves. Là, c'est où l'objectivité se confond avec la subjectivité.
vendredi 26 mai 2017
mercredi 3 mai 2017
La Guerre
Écoutez-moi avant qu’il soit trop tard.
Votre mémoire médiocre vous empêche de remémorer le passé :
Je suis la bête immonde qui habite le cœur humain,
L’hyène affamée qui boit votre sang et mange votre chair.
Vous pensez que vous me connaissez, mais non !
Je suis cachée dans les ténèbres
Je préfère faire apparaître votre orgueil,
Ce sentiment qui vous fait petits en essayant d’être grands.
Je flatte votre courage et je jette des provocations en l’air.
Je tourmente votre pensée et j’empoisonne votre cœur.
Ah ! Comment vos Chefs d’État sont faciles à déranger !
Comme les pays – ces petits morceaux de terre que, vus à la distance, n’ont aucune frontière –
Et ce sentiment de patriotisme fou
Ne sont autre chose que la manifestation de votre faiblesse !
Pour moi, il n’importe pas la couleur de votre peau,
J’aime le sang, souvent rouge.
J’ignore la langue que vous parlez
Je comprends seulement le dernier soupir de vos héros.
Je ne parle que la langue de la mort
Et je vaincs toujours.
J’ai envie de voir vos yeux tristes en soupirant pour la paix que n’arrivera jamais.
Je recueillerai vos larmes pour arroser mon jardin de cadavres
Pendant que j’écoute la symphonie mélancolique des mères qui pleurent leurs enfants.
Tout cela vous semble triste, je le sais.
Cependant, je serai à côté des bourreaux de l’humanité
Je jouirai avec eux leur richesse maudite
Je tressaillirai pour chaque balle tirée,
Pour chaque bombe jetée,
Mais surtout pour chaque corps qui tombe !
Oh ! Comme je suis méchante !
Éloignez-vous de moi, alors.
Je vous attends un jour,
Pendant que je rêve avec la douleur
Et les paysages insolites de destruction et de mort
À cause de vous-mêmes.
Frederico Ferreira
Votre mémoire médiocre vous empêche de remémorer le passé :
Je suis la bête immonde qui habite le cœur humain,
L’hyène affamée qui boit votre sang et mange votre chair.
Vous pensez que vous me connaissez, mais non !
Je suis cachée dans les ténèbres
Je préfère faire apparaître votre orgueil,
Ce sentiment qui vous fait petits en essayant d’être grands.
Je flatte votre courage et je jette des provocations en l’air.
Je tourmente votre pensée et j’empoisonne votre cœur.
Ah ! Comment vos Chefs d’État sont faciles à déranger !
Comme les pays – ces petits morceaux de terre que, vus à la distance, n’ont aucune frontière –
Et ce sentiment de patriotisme fou
Ne sont autre chose que la manifestation de votre faiblesse !
Pour moi, il n’importe pas la couleur de votre peau,
J’aime le sang, souvent rouge.
J’ignore la langue que vous parlez
Je comprends seulement le dernier soupir de vos héros.
Je ne parle que la langue de la mort
Et je vaincs toujours.
J’ai envie de voir vos yeux tristes en soupirant pour la paix que n’arrivera jamais.
Je recueillerai vos larmes pour arroser mon jardin de cadavres
Pendant que j’écoute la symphonie mélancolique des mères qui pleurent leurs enfants.
Tout cela vous semble triste, je le sais.
Cependant, je serai à côté des bourreaux de l’humanité
Je jouirai avec eux leur richesse maudite
Je tressaillirai pour chaque balle tirée,
Pour chaque bombe jetée,
Mais surtout pour chaque corps qui tombe !
Oh ! Comme je suis méchante !
Éloignez-vous de moi, alors.
Je vous attends un jour,
Pendant que je rêve avec la douleur
Et les paysages insolites de destruction et de mort
À cause de vous-mêmes.
Frederico Ferreira
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