à G.V.
I
Bel oiseau perdue
Qui trouvez sa branche dans les arbres du monde.
Je vous comprends.
Je aussi cherche ma place dans les vagues.
De loin je regarde tes yeux
Avec ton regard intrépide, inquiet mais doux.
Les vents vous incitent la recherche.
Ils vous invitent à la découverte.
À quoi bon à perdre ?
Volez, volez très loin,
Ne laissez pas que le doute vous faiblissez
Ne laissez pas que vos recueilles vous empêchent de partir.
Laissez que votre cœur vous guide,
Comme les feuilles sont guidées par le vent
Mais toujours trouvent aussi sa place.
II
Bel oiseau perdue. Rentrez chez vous.
L'ange sur la Cathédrale vous l'avait déjà annoncé !
Vous avez trouvé votre place.
Vous avez rencontré les vôtres.
Votre amour retrouvé vous attend :
Au bord des eaux tranquilles du Rhône et Saône vous pouvez vous apaiser.
Vos blessures seront guéries,
Votre âme apprivoisée sera libérée,
Et vous sentirez la vie qui pousse.
Sentirez le goût des quenelles,
Les odeurs de Provence, Le Mistral sur la Côte d'Azur.
Le vent qui souffle de la Méditerranée viendra caresser vos plumes
Votre envol sera doré comme la Lumière qui vous conduira.
Et si jamais votre cœur aventureux se fatigue de l'horizon lointain,
Retrouvez votre nid.
Votre patrie vous sera toujours gentille.
Frederico Ferreira et Raquel Machado
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire