mardi 6 mars 2018

Sur la plateforme du Métro de Paris

Je vois beaucoup de gens, 
Dans le mouvement frénétique des grandes métropoles, 
Toujours seules. 

Au fond, un monsieur noir, 
Garde sa timidité derrière une pile de livres. 
Au-delà, un couple de jeunes essaye 
Les petites bises, aussi 
Timides. 

En réalité, ils se touchent, 
En cherchant la caresse plus intime, 
Plus forte, 
Comme les chevaux, 
Qui entament la conquête 
De la vastitude du cœur. 

Frederico Ferreira

Paris, Avril 2015

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