Je ne suis
pas seul dans cette station — celle qui nous conduit vers l’avenir.
À mon côté,
une amie depuis cinq ans,
Qui me
regarde.
Nous nous
observons silencieusement
Avec le cœur
plein d’angoisse.
Je ferme mes
yeux.
Je reprends
les moments indicibles
De notre
premier contact.
Je sentais
comme si j’avais vécu la réalisation d’un rêve.
Oh !
comme cet espoir divin
Qui unit deux
êtres vivants
— L’une centenaire, presque immortelle,
Déesse
de beauté ;
— L’autre éphémère, mortel que je suis,
Mais liés par
le sentiment d’amour et par les expériences inoubliables !
Quelques-uns
pourraient croire au hasard,
Je crois à la
destinée.
— Je l’attendais et la suivait de près
jusqu’au premier contact.
Merci, ma
chère Langue Française, personnage imaginaire,
Pour avoir
vécu avec moi l’intensité de ces moments !
Pour m’avoir accueilli
avec tendresse et
Pour faire
ressentir dans mon âme
Le chant des
poètes immortels.
Hélas ! Les
changements de la vie
Nous obligent
à nous éloigner pour l’instant.
Il n’y aura que
des repères que ta compagnie m’avait montrés
Et je ne
pourrais te remercier qu’avec la fidélité
Et mon amour
éternel.
Frederico Ferreira